La réglementation reste encore assez floue en ce qui concerne la présence de défibrillateurs dans les entreprises. Il n’est pas toujours évident de faire la part des choses. En France, les chefs d’entreprises sont les garants de la sécurité. À ce titre le Code du travail met à leur charge une obligation de sécurité à l’égard des salariés. Les lieux doivent être équipés d’un matériel de premier secours, le défibrillateur est un appareil d’urgence d’où l’intérêt de sa présence. Le DAE peut demander une formation afin de comprendre réellement le fonctionnement de cet appareil.
Pour sauver des vies
Le défibrillateur répond à des normes, des obligations. Depuis le décret de 2007, toute personne est autorisée à utiliser les défibrillateurs externes automatiques. De nombreuses entreprises et lieux publics ont souhaité s’équiper de ses appareils. Si la défibrillation est effectuée rapidement dans les toutes premières minutes, on augmente significativement les chances de survie. On estime qu’une fibrillation non traitée dans les sept minutes a une issue fatale à 98%. Le défibrillateur détermine automatiquement la nécessité du choc électrique et son intensité. L’appareil doit être placé à proximité d’un moyen d’alerte (téléphone).
Une maintenance appropriée
Celle-ci est prévue par le code de la santé publique, le défibrillateur étant un dispositif médical. Si une entreprise a décidé de s’équiper de cet appareil, elle ne doit pas oublier son entretien et sa vérification périodique ainsi que la formation à son utilisation. Il est important de souligner que malgré la non-obligation de cet équipement, le défibrillateur est un appareil qui permet de sauver des vies très efficacement. À l’heure actuelle, le taux de réanimation sur un arrêt cardiaque en France est déterminé à 4% alors qu’il est de 40% aux États-Unis dans les zones équipées. Il faut comprendre que l’installation de défibrillateur dans les lieux publics, les entreprises, c’est aujourd’hui un enjeu de santé publique.
